miércoles, 6 de octubre de 2010

Le Démon de la Tautologie de Clément Rosset

Escribir contra la moral, incluso si se encuentra en el centro de atención, es sin duda, ya que posteriormente cae, en lo que Spinoza y Nietzsche describieron, como un tema filosófico desfasado y complejo. La moralidad parece definitivamente una causa perdida a las pretensiones de la filosofía, aunque todavía existen personas que le consideran. La principal debilidad de la moral parece estar en su incapacidad para hacer frente a la realidad, más exactamente expresa los pensamientos en su capacidad de rechazar como inmoral que no puede aceptar la realidad tan pronto como es trágica. Así me he clasificado con el término un poco extraño "anti-trágico" a cualquier tendencia al moralismo.
Podría haber sido mejor decir "infra-trágico" o "hipo-trágico", por designar un punto de vista incapaz de aceptar la trágica realidad, como se dice en el enfoque geométrico ser o no ser. El modelo representativo de esta retracción de la realidad moral, que es para considerar inmoral que nos negamos a aceptar como una tragedia, sencillamente, es Jean-Jacques Rousseau, sobre todo en ciertos pasajes de Emilio y la Carta a d'Alembert, en la que el engaño es especialmente visible.
La crueldad que proviene de una pieza de Racine o Molière, o en las fábulas de La Fontaine, es trágico, por lo que es inmoral, por lo que es falso, por lo que debe ser erradicada de todo pensamiento y toda expresión pública.
Como se indica en la carta a d'Alembert: el drama "de los ojos se acostumbren a horrores que aún no debe saber, y los paquetes no debe asumir que puede". En otras palabras, la realidad es lo que tenemos que mantener oculto de la gente y lo que debe de ninguna manera implica la existencia.
La cause de la morale me semble définitivement perdue dans ses prétentions à la philosophie, même si elle doit continuer longtemps encore à faire bonne figure. Circonstance aggravante, il se trouve que je me suis déjà expliqué moi-même sur les raisons qui me font personnellement opposer un refus, poli mais têtu, à toute forme de moralisme.
(...) Je dois donc résumer ici mon argumentation d'alors, qui est toujours restée la mienne, en quelques phrases. Le principal point névralgique, ou point faible, de la morale me paraît résider dans son incapacité à affronter le réel ou, ce qui revient au même mais exprime plus précisément ma pensée, dans son aptitude à récuser comme immorale ce qu'elle ne peut admettre comme réalité dès lors que celle-ci est tragique (ou contraire à ses vœux).
C'est pourquoi j'ai qualifié du terme un peu bizarre « d'anti-tragique » toute propension au moralisme. Il eût peut-être mieux valu dire « infra-tragique » ou « hypo-tragique », désignant ainsi un point de vue incapable d'embrasser la réalité tragique, comme on parle en géométrie d'angle capable ou non capable.
Le représentant modèle de cet escamotage moral de la réalité, qui revient à réputer immoral ce qu'on refuse d'admettre comme simplement tragique, est Jean-Jacques Rousseau, notamment dans certains passages de l' Émile et de la Lettre à d'Alembert , dans lesquels la supercherie est particulièrement visible.La cruauté qui émane de telle pièce de Racine ou de Molière, ou de telle fable de La Fontaine, est tragique ; donc elle est immorale ; donc elle est fausse ; donc elle doit être éradiquée de toute pensée et de toute expression publique.
Comme le dit la Lettre à d'Alembert : les pièces de théâtre « accoutument les yeux du peuple à des horreurs qu'il ne devrait pas même connaître, et à des forfaits qu'il ne devrait pas supposer possibles ». En d'autres termes, le réel est ce qu'on doit tenir caché au peuple et ce dont il ne doit en aucun cas supposer l'existence.
http://www.paperblog.fr/3515259/le-langage-du-reel-ou-de-la-tautologie-selon-clement-rosset/

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